Aujourd'hui sur théâtrothèque.com
"Quand il commence à jouer sa première chanson au piano, on croirait (encore) Barbara. L’on pourrait presque se dire qu’il en fait trop, Pascal Mary, avec son inspiration teintée de noir et de féminin. Et puis, les refrains s’enchaînent et l’on pense fortement à Jacques Brel. Là encore, le piano va droit dans ce terreau célinien du Belge amer et désinvolte. Parfois, Bénabar pointe même son nez, avec des idées qui voltigent et du ludique à en perdre haleine. Mais toutes ces réminiscences inévitables au cours du spectacle n’empêchent pas Pascal Mary de donner une touche très singulière à sa sensibilité et à son univers musical. Son enfance en Normandie, l’ennui des provinces, l’appel au père et le trop de maman y sont remarquablement évoqués, avec en toile de fond, une vraie poétique de la vie simple, drôle et dénuée de mensonges. Il y a beaucoup de sincérité dans le personnage et un véritable humour qui marque. "Vivre d’un rien" comme il le chante. Un moment tendre et un public amoureux. Son enfance en Normandie, l’ennui des provinces, l’appel au père et le trop de maman remarquablement évoqués, avec en toile de fond, une vraie poétique de la vie simple, drôle et dénuée de mensonges. Beaucoup de sincérité dans le personnage et un véritable humour qui marque." - Joseph Agostini
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