PASCAL MARY
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March 26th, 2015

26/3/2015

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Photo: Stéphane Synodinos



Un beau papier de 
Michel Kemper pour le site "nos Enchanteurs". Suivez donc ses conseils, encore 2 soirées pour venir à l'Essaïon: lundi et mardi prochains....



Pascal Mary, comme ils disent
Quinze récitals (des réci-tôts, c’est à 20 heures) à l’Essaïon, face à la tuyauterie de Beaubourg. Ici c’est pas grand mais y’a d’la place. Et c’est toujours plein.

Un tour de chant ? Bien plus : un spectacle, un vrai ! De profil vous avez le chanteur au piano. Il ne se fait pas tirer l’oreille pour chanter : mieux il vous la présente, d’une forme si particulière que jadis on l’affubla de tas de noms. Retenons celui de Monsieur Spok, cause à Star Trek.

Cause… Il cause aussi. Entre les chansons. Cause toujours tu m’intéresses : là nous sommes captivés, suspendus à ses petites causeries qui sont presque des sketches, drôles, caustiques et croustillants, érudits : il doit s’adresser, je pense, au lecteurs de Téléramacomme à ceux de Science & Vie. Il est de face, les yeux dans les vôtres, dans les nôtres. Dès le début il a fait de vous (de moi, de votre voisin, de ma voisine sans doute aussi) son complice, son confident. Il pourrait se contenter de débiter ses chansons, mais non : il n’est là rien que pour vous, malin, câlin. C’est un enfant terrible au charme et à la manière d’être irrésistibles. Il pourrait vous chanter n’importe quoi. Mais, par politesse, il ne chante que de petites choses qui ont leur importance, des moments de vie, des éclats d’amour, de passions et de ruptures, des bribes d’enfance, des moments de sagesse, de pures folies aussi. Il a une façon passionnante de vous chanter des dimanches ennuyeux, de vous les décrire par le menu, du poulet-frites du midi à la visite au papé l’après-midi :« J’f'rai pas pédé, moi / J’f'rai des p’tits / Pour qu’ils s’emmerdent / Le dimanche après-midi. »

Fine écriture, souvent au service des choses et accessoires de l’amour :« Mon stylo quand je l’astique / Il a souvent la larme à l’œil. » Pour la dame de ses pensées ? Que nenni : « La femme, j’ai mis neuf mois pour en sortir / C’est pas pour recommencer… » Et d’enchainer sur ses amants en une chanson de coucheries bien torride, qui en ferait rêver, mais pas tout le monde :« De tous les prétendus baiseurs que j’ai connu / De ce ceux qui vous brassent le cœur et qui assoiffent le cul… » Pour la suite, pris d’une sainte pudeur de puceau effarouché, je vous invite à écouter le disque. On en conclut que Pascal Mary n’a pas fait de p’tits.

Le sens de la formule, ai-je dit. Oui, qu’il nous parle des rézosociaux (« J’aime les gens que j’aime… », au fait cliquez j’aime sur cet article, ça lui fera plaisir) ou de sa petite sœur « …qui est dans l’congélateur », vous n’en perdez pas un mot que vous prélevez à sa source, à ses lèvres. Un enfant terrible, dis-je, avec ses vers parfois trempés dans l’acide, le venin, l’eau bénite. Comme avec cet inoxydable, inaltérable tube (rappelons nous que nous sommes en face du Centre Pompidou) sur Noël en famille (encore cette foutue famille, entre église et télévision, dimanches ratés et jours fériés !) où « y’a pas qu’le sapin qu’y a les boules. »

Triomphe pour Mary à qui il reste deux représentations pour honorer son contrat. Ensuite, espérez le voir sur les routes, près de chez vous. Au besoin, tannez le cuir de votre organisateur local pour qu’il fasse son boulot, qu’il le programme.

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